samedi 29 novembre 2014

Porte Maillot, Porte-Maillot ?

Cher lecteur attention, voici un article qui va sans doute marquer une révolution dans l'histoire de la connaissance humaine...

A chaque fois que je suis dans la ligne 1 du métro et que je franchis le périphérique à l'Ouest (soit à peu près deux fois par jour), je suis interloqué par la Porte Maillot. En effet, presque systématiquement, me vient le jeu de mots absurde où je m'imagine un sportif, revêtu d'un maillot, qu'on appellerait du coup un "porte-maillot".

Mais pourquoi ? Pourquoi justement dans le métro et seulement ici ?

La révélation m'a été apportée hier soir. "Porte Maillot...... Porte Maillot" nous annonce la voix suave de la RATP. Deux tonalités comme vous le savez sans doute, une première montante, la suivante descendante. Jusqu'ici rien de nouveau. Mais je me rends compte que c'est justement lors de cette seconde annonce que l'image de ce sportif en débardeur apparaît dans mon esprit. Et ce n'est pas seulement la tonalité qui est en cause !

Lors de la première annonce, le 'e' est muet, Porte est prononcée en une seule syllabe, Porte Mail-lot comme dans "j'ai ouvert la porte". Mais lors de la deuxième annonce, le 'e' est prononcé, sans doute pour accentuer la tonalité descendante, Por-te Mail-lot... Et on se rend compte que le verbe porter, lorsqu'il est conjugué au présent de l'indicatif, est ainsi prononcé, en deux syllabes : que portes-tu ? 3 syllabes.

Voila, je vous avais prévenu, c'est une avancée fondamentale pour la compréhension de l'humanité.

dimanche 16 novembre 2014

100 choses à faire avant de mourir

Une tendance du web : faire des listes de (100) choses à faire avant de mourir, comme autant de buts dans la vie pour lui donner un sens. Voilà qui ne pouvait qu'emporter mon adhésion !

Je n'en suis pas à cent, mais ce sont des choses qui me tiennent particulièrement à cœur... Chaque objectif pouvant parfois justifier à lui seul le fait qu'une vie n'a pas été complètement inutile (enfin, de mon point de vue très subjectif). Ambitieux ? Probablement un peu trop mais bon...

On peut même les classer en différentes catégories qui reprennent mes motivations du moment...

Pour la postérité:
1. Battre un record du monde
2. Écrire un article publié dans le journal
3. Gagner un concours de nouvelles
4. Scénariser une BD
6. Découvrir une monnaie (ancienne) unique/inconnue
7. Léguer/vendre quelque chose à un musée qui m'en donne le crédit
17. Blogger ma vie
18. XXX [il y a une petite idée business/Internet dans celui-ci]
19. Écrire une chanson
20. Découvrir et décrire une espèce inconnue
27. Avoir son nom sur Wikipedia
36. Voir son nom donné à quelque chose

Réussir sa vie
5. Trouver la femme de ma vie et lui faire 3 enfants
9. Être propriétaire de ma maison
10. Posséder 20 ha+ de terre agricole
11. Diversifier son patrimoine dans les métaux précieux
12. Prendre ma retraite
15. Être trader
28. Témoigner comme expert judiciaire au tribunal
30. Déposer un brevet et en générer du profit
40. Monter sur un podium officiel et gagner une médaille

Défis et développement personnel
13. Apprendre une quatrième langue
21. Finir un triathlon
22. Contrôler ses rêves
23. Apprendre la méditation
26. Tenir 3 minutes en apnée
29. Faire une cure de jeûne ?
31. Rester éveillé 72 heures
32. Une semaine de silence
33. Une semaine de solitude
38. Oser faire la manche dans le métro
39. Connaître 100 poèmes par cœur
41. Terminer un marathon

Loisirs
8. Réussir un élevage de fourmis
14. Empailler un animal
16. Remonter le plus loin possible dans mon arbre généalogique
24. Gagner un tournoi de poker
25. Atteindre un certain niveau aux échecs
34. Embrasser une célébrité
35. Être candidat d'un jeu télévisé
37. Posséder quelque chose "classe" venant d'une célébrité que j'apprécie
42. Trouver une météorite
43. Trouver une monnaie d'or ou un trésor en détection
44. Réaliser un crop circle
45. Tourner dans un film

J'aime / Je n'aime pas...

De temps en temps, en entretien d'embauche ou dans un formulaire pour participer à une émission télé par exemple, on me demande de lister des choses que j'aime ou que je n'aime pas. Ce qui vient tout de suite à l'esprit est souvent d'une banalité affligeante, alors qu'il y a des milliers de choses que j'aime ou que je n'aime pas...

Pour résoudre ce paradoxe, j'ai décidé de dresser une liste de ces like/don't like au fur et à mesure que j'y pense. Normalement j'aurai une réponse un peu plus originale la prochaine fois qu'on me pose la question (même si certaines choses ici resteront plus confidentielles pour de vagues considérations de crédibilité)...

Liste des choses que j’aime :
  1. Le glanage (les escargots, les pissenlits, la détection, chercher des minéraux/coquillages/os de seiche sur une plage, les brocantes, les champignons…)
  2. La vinaigrette maison au miel
  3. Découvrir et m'approprier un endroit inconnu
  4. Les pièces !
  5. La nourriture séchée par le micro-ondes / la cuisson sur le bord de l'assiette (purée, épinards, lasagnes, lardons...)
  6. Les jeux où il n’y a pas (trop) de hasard (de société, vidéo…)
  7. Les saucisses sous toutes les formes (Toulouse, Morteau, Montbéliard, boudin et boudin blanc, Knacki, Strasbourg, Frankfurter, hot-dogs, chipo, merguez...)
  8. Ce petit sentiment de supériorité quand on a déjà rechargé son Navigo le premier jour du mois, ou qu'on est un des seuls à avoir prévu un parapluie
  9. Alexandre Astier
  10. Matt Groening
  11. Me recoucher après une erreur de réveil le week-end
  12. Le sentiment du travail accompli, surtout quand il a fallu lutter contre l'envie de procrastination...
  13. Le Ian's knot
  14. Le sentiment de liberté, chaque fois redécouvert, quand on s'est coupé les ongles de pieds négligés depuis trop longtemps
  15. Le sursaut réflexe des jambes à l'endormissement quand on croit être en train de trébucher
  16. Avoir des poches sur mon pyjama
  17. Les fromages bien goûteux et bien fait
  18. Marcher face au vent (pas métaphoriquement, en vrai)
  19. Le moment de flottement quand, hors de chez moi, je me réveille sans savoir où je suis, sans reconnaître la configuration de la chambre
  20. Me glisser nu dans des draps propres
  21. Boire quand j'ai eu très soif, m'endormir après avoir trop veillé, uriner après m'être retenu une journée... Et profiter un maximum du moment où je finis par satisfaire mon corps
  22. Les émissions de Frédéric Lopez. Peut-être que je me fais bluffer mais j'ai l'impression qu'il arrive vraiment à créer de la spontanéité et de l'authenticité...
  23. Les pamplemousses et les pastèques (je les mets ensemble parce que je ne connais personne qui les mange comme je le fais)
  24. Rattraper par réflexe quelque chose que je viens de faire tomber avant que cela ne touche le sol
  25. Les nouvelles de Guy de Maupassant, Tonino Benacquista, Roald Dahl, Dino Buzzati...
  26. Ranger des vêtements/linge et les mettre sous vide pour gagner de la place
  27. Les tâches moirées d'hydrocarbures, ou les arcs-en-ciel au sortir d'un tuyau d'arrosage en été
  28. Écrire avec un crayon de papier neuf ou bien taillé
  29. Les cloches qui sonnent l'angélus ou à midi
  30. Les petites remontées de gaz carbonique après avoir bu de l'eau gazeuse lorsqu'on ferme la bouche et que ça picote la muqueuse nasale
  31. Antoine de Maximy, Connasse, Nus et culottés, J.Y Lafesse : une certaine idée de l'audace
  32. Passer une porte battante en me faufilant sans la toucher grâce à son inertie
  33. Mon cure-oreilles (qui remplace avantageusement les cotons-tiges)
  34. Les giboulées
  35. Écrire des messages dans les livres d'or/cartes d'anniversaire/cartes postales
  36. Vivre/travailler la nuit

Liste des choses que je n’aime pas :
  1. Les étiquettes sur la peau des fruits
  2. Avoir les pieds mouillés dans les chaussures
  3. Les promenades sans but, sans rien de nouveau à espérer
  4. Le froid en sortant de la douche
  5. Le dentifrice mentholé
  6. Les cuisses de grenouille (même si ça fait longtemps que je n'ai pas essayé)
  7. Les petits papiers découpés, gras ou mouillés, dans une assiette pleine de jus de yaourt... Le sopalin et les mouchoirs en papier
  8. Devoir écrire une dissertation (enfin, c'est dur de s'y mettre mais une fois les idées triées, c'est moins pénible) et puis une fois que c'est terminé, on retrouve la joie du point 12 ci-dessus
  9. Les P.A.F (Participations Aux Frais) quand on est "invité"
  10. Le bruit des papiers d'emballage (bonbons, chips, sandwiches...) dans mon dos, surtout quand il faut trois plombes pour les ouvrir
  11. Les gens qui reniflent
  12. Arthur, Marc-Olivier Fogiel ou Cyril Hanouna à la télé
  13. Le tic-tac des réveils, horloges ou même montres
  14. Les gens qui te tiennent la porte quand tu es trop loin et que la politesse t'oblige à presser le pas
  15. Avoir l'ongle d'un orteil qui accroche dans la chaussette ou les draps
  16. Marcher sur des grilles avec le vide en dessous
  17. Le manque de mesure dans les commentaires/réactions ("c'est géniiaaalll", "il fait un froid polaire, je vais mourir", "AAHHH ! Tu m'as fait trooopp peur !" - Bon ouais, j'ai ouvert la porte quoi...)
  18. Les moustiques

NB: je n'ai rien inclus de trop personnel, c'est pourquoi vous ne trouverez rien sur ma petite tribu ni sur ce qui se passe sous la ceinture...

mercredi 12 novembre 2014

Lettre ouverte à Albert Uderzo concernant Astérix en Corse

Aujourd'hui, j'ai décidé d'écrire à l'auteur des Aventures d'Astérix à propos d'un point fondamental de son œuvre...

                                                                                                       Courbevoie, le 12 novembre 2014
Bonjour M. Uderzo,

C'est la première fois que je vous écris, j'en profite donc pour vous remercier pour les innombrables heures de bonheur qu'Astérix et Obélix m'ont apportées à toutes les étapes de ma vie.

Mais si je prends la plume, c'est pour partager avec vous une remarque que je me fais chaque fois que j'ouvre Astérix en Corse, et particulièrement lorsque je parcours la carte de l'Ile de Beauté entourée de camps dont je me délecte des noms.

Je suis en effet toujours un peu interpellé par le jeu de mots des camps de Sivispacemparabellum (Est) et (Ouest). L'idée de détourner le est du verbe être implicite dans certaines locutions (et donc entre parenthèse dans la plupart des transcriptions) en une indication géographique, contrebalancée par un (Ouest), est vraiment excellente mais je pense que l'emploi d'une autre expression rendrait la blague encore meilleure.

Ainsi, Si vis pacem para bellum pourrait être remplacé par une autre locution presque aussi connue comme In cauda venenum (est). En effet, cette dernière se trouve aussi bien sous la forme courte In cauda venenum [Dans la queue le venin] que complète In cauda venenum est [Dans la queue est le venin], et les dictionnaires de locutions la citent donc généralement sous la forme In cauda venenum (est), marquant ainsi l'emploi souvent implicite du verbe être.

C'est pour cette raison que je vous propose d'introduire cette petite correction dans les prochaines éditions d'Astérix en Corse et de remplacer SIVISPACEMPARABELLUM (EST) et SIVISPACEMPARABELLUM (OUEST) par INCAUDAVENENUM (EST) et INCAUDAVENENUM (OUEST) sur la carte introductive. Cela ne pourra que restituer sa saveur à cette délicieuse trouvaille humoristique dont vous savez nous régaler.

Bien cordialement,



Bon. En cherchant où envoyer cette lettre, j'ai déniché ceci en tout petit dans les conditions générales du site des Editions Albert René :

Manuscrits 

Les Editions Albert René ne souhaitent pas prendre connaissance d'idées, de scénarios, de dessins, et plus généralement de projets d'histoires ou d'aventures sous quelque forme que ce soit.

Sans remettre en question la qualité du travail des utilisateurs et des fans d'Astérix, les Editions Albert René poursuivent la politique des créateurs d'Astérix : René Goscinny et Albert Uderzo ont toujours voulu ignorer les idées et projets de scénarios qui pouvaient leur être proposés afin de laisser à chacun la liberté de ses idées.
Les Editions Albert René remercient donc les utilisateurs de ne pas leur adresser de projet.
Tout envoi postal sera retourné à son expéditeur sans avoir été lu par quiconque.
Tout envoi par courrier électronique sera immédiatement détruit sans avoir été lu par quiconque.




Autant dire que c'est pas gagné cette histoire, mais j'ai quand même envoyé tout ça à quelques adresses, ça ne coûte même plus un timbre.

jeudi 6 novembre 2014

Alexandre le Grand

J'ai regardé en replay un reportage sur la vie d'Alexandre le Grand. Quelques points à retenir :

- Alexandre est le fils de Philippe II de Macédoine, petit roi d'un pays considéré comme arriéré par les cités grecques démocratiques.
- Alexandre est le second fils de Philippe, son frère ne sera pas roi car considéré comme simple d'esprit.
- Socrate fut son précepteur durant trois ans. La thèse du documentaire était qu'il avait eu une influence considérable sur Alexandre et son esprit conquérant teinté de curiosité "scientifique"
- Alexandre était a priori très proche de sa mère (qui pensait apparemment qu'il avait été conçue par Zeus lui-même) et Philippe, très rude avec lui, le contraint à l'exil pendant une bonne partie de son adolescence.
- Alexandre a fédéré les Grecs contre les Perses, il n'a jamais à proprement parlé conquit toutes les cités grecques, il en a juste mis à sac une ou deux avant que les autres ne se rallient.
- Alexandre se distingue par le fait que c'était surtout un bâtisseur plus qu'un destructeur. Il a fait construire une dizaine de cités dont la plus connue est évidemment l'égyptienne Alexandrie. Il a d'ailleurs conquis nombre de cités sans combattre mais en les affranchissant du joug perse et en promettant moins d'impôts.
- La légende du nœud gordien relate des évènement qui auraient eu lieu dans la cité de Gordion, au centre de l'actuelle Turquie, durant l'offensive contre les Perses.
- Alexandre défait Darius III et prend Babylone, y règne et épouse une princesse perse, ce qui aurait dû promouvoir une lignée grecquo-persane.
- Alexandre pousse le plus à l'est possible, avec de longues campagnes jusqu'aux rives de l'Hindus. Une volonté de conquête apparemment renforcée par la volonté d'explorer et de découvrir les limites du monde, contre l'avis de ses amis d'enfance qui l'ont suivi durant tous ses périples