vendredi 2 décembre 2016

Sinsemilia - Toutes les rivers du monde

Petite digression en marge de ma participation à l'étape parisienne du WiPT de la Villette abordée dans cet article de suivi de l'objectif : gagner un tournoi de poker.

A l'occasion de cette grande fête du poker amateur, Sinsemilia -- dont le leader, Mike d'Inca, fait partie de la team "people" de Winamax --  a interprété à une salle de joueurs conquises (bien qu'impatients d'en découdre) leur tube Tout le bonheur du monde parodié à la sauce poker : Toutes les rivers du monde. Je pense que vous pouvez le retrouver sur ce lien Youtube, ou en googlisant ça sort...

J'ai vraiment adoré. Le texte est excellent, combinant des références très fines au jeu et à la culture poker française. Rien n'est à jeter et chaque vers est remplacé avantageusement par un équivalent pokéristique. Citons en passant : Que votre chemin évite les bombes qui devient Que vos poubelles deviennent des bombes, le fameux Si l'important, c'est pas les cartes, clin d'oeil à Patrick Bruel qui était à côté et à la première pub TV de Winamax, et bien sûr le très bon On est tous le fish de quelqu'un, à réutiliser sans modération à toutes les tables de poker.

Cependant, comme j'ai l'impression que cette parodie n'est pas nouvelle et que Sinsemilia la ressort dans quelques occasions, je ne peux m'empêcher d'apporter mon modeste grain de sel. Vous savez, cette petite proposition d'amélioration qui nous saute aux yeux, qui irait tellement bien dans le contexte et qu'on regrette de ne pas voir intégrer à l'oeuvre pour la rendre parfaite (rien que ça). J'en avais parlé sur mon article concernant une vanne dans Astérix en Corse (sans réponse à ce jour évidemment), et je retente ici.

En effet, un des rares vers qui reste inchangé est : Pour aujourd'hui comme pour demain. Certes, ça passe comme ça, mais j'ai tout de suite pensé à le traduire en langage poker, et il s'avère que ça fonctionnerait pas mal non plus et que la sonorité est au moins aussi bonne avec : Pour le day-two et le day-un. En plus, pour une étape qui se déroule sur deux jours, je trouve que ça l'aurait bien fait.

Allez, je vais envoyer ça à Mike sur Winamax, je suis sûr qu'il est plus accessible qu'Uderzo et les héritiers de Goscinny et peut-être que j'aurais une bonne surprise lors de leur prochaine interprétation !

Après une première tentative par mail sans succès, je vais tenter une seconde fois via un forum de poker et si ça ne fonctionne pas, j'arrête de mettre ça sur le compte de l’algorithme anti-spam et j'arrête de l'embêter...

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Bonjour Mike,

J'étais à l'étape parisienne du WiPT à La Villette et j'ai adoré votre revisite de Tout le bonheur du monde. J'en avais les larmes aux yeux ! Bon, en même temps, je suis un émotif, la version originale me rappelle de bons souvenirs et c'était mon premier tournoi live de poker... Le fait de saisir et apprécier toutes les références, ça fait un peu comme si on faisait partie d'une grande famille, tout ça...

Bref, j'ai écrit un petit billet sur mon blog à ce sujet (ici : http://external-memories.blogspot.fr/2016/12/sinsemilia-toutes-les-rivieres-du-monde.html ) car, en la refredonnant, je n'ai pu m'empêcher de penser à une petite proposition d'amélioration. C'est vraiment assez présomptueux de ma part mais tu sais (allez, je te tutoie si on fait partie de la même famille du poker), c'est cette petite chose qui nous saute aux yeux qui irait tellement bien dans le contexte et qu'on regrette de ne pas voir intégrer à l'œuvre pour la rendre vraiment parfaite (rien que ça)...

En fait, cela concerne un des rares vers qui reste inchangé par rapport à l'original : Pour aujourd'hui comme pour demain. Certes, ça passe comme ça, mais j'ai tout de suite pensé à le traduire en langage poker, et il s'avère que ça fonctionnerait pas mal non plus et que la sonorité est au moins aussi bonne avec : Pour le day-two et le day-un. En plus, pour une étape qui se déroule sur deux jours, je trouve que ça l'aurait bien fait.

J'espère avoir le plaisir de te recroiser autour d'une table de poker (enfin, sauf en 4-max si je tiens à ma bankroll)

Bonne journée,

mardi 22 novembre 2016

Gagner un concours de nouvelles III


Voici la suite du premier suivi d'un objectif de ma liste de 100 choses à faire avant de mourir : Gagner un concours de nouvelles

Depuis mai dernier (2016), j'ai notamment tenté de redonner vie à ma toute première nouvelle. Je l'ai adapté au format et aux demandes de deux concours d'assez grande renommée (dans le petit monde des concours amateurs), avec plutôt pas mal de succès puisque j'ai à cette occasion réussi mon pari et remporté un des deux concours. Ma nouvelle apparaitra en toute premier dans le joli recueil qui sortira à l'occasion de la remise des prix (ici le discours préparé pour cette remise de prix). J'ai hâte de voir ça et de profiter de la cérémonie, ma toute première, youhou !

Et cette même histoire, un peu adaptée, a également bien figuré dans le second concours puisqu'elle a été qualifié dans les 70 demi-finalistes sélectionné parmi 448 textes... Malheureusement, pas de finale ni de publication : elle n'a pas été choisie pour figurer dans les 17 lauréats.

Puis, à peine une semaine après cette première victoire, une seconde bonne nouvelle : je reçois un bon d'achat par la poste comme lot pour avoir été primé 1er dans un petit concours de nouvelles sur le thème de l'enfance. J'y avais présenté une nouvelle écrite un peu avant et qui par hasard correspond parfaitement au thème. Deuxième victoire, mais malheureusement pas d'autre publication que la lecture de la nouvelle dans le salon du livre associé au concours (et auquel je n'ai pas participé faute d'avoir été prévenu de ma sélection), mais c'est déjà ça et ça prouve que ce petit texte est aussi apprécié !

Il me reste pour le moment deux autres chances puisque j'avais envoyé cette même nouvelle dans un concours à thème libre et que j'ai écrit une autre petite histoire sur le thème du débarquement que j'ai fait participé à un autre concours dont les résultats devraient être dévoilés en février 2017. J'ai aussi tenté d'envoyer 4 textes à deux appels à textes de revue en ligne, trois ont été refusés dès la première lecture (par le seul lecteur j'ai l'impression), même si celle sur le thème du débarquement a été appréciée. Et on attend le verdict pour l'autre appel à texte également en février. Je mettrai à jour à ce moment-là ! [Mise à jour d'avril : déception pour tous ces concours, aucun résultat favorable à se mettre sous la dent ici... J'ai retenté pour un concours à thème libre qui se terminera à la fin de l'année avec le même texte, mais pas succès non plus ici]

La suite de mes aventures littéraires amateures ici

Gagner un tournoi de poker III

Que de chemin parcouru depuis ma reprise du poker, ou la dernière mise à jour du 5 juin...

Nous sommes fin novembre et je suis à la tête d'une bankroll de 115 euros. Bon, d'accord, certains ont gagné un tournoi majeur après quelques mois de pratique, mais je ne suis pas pressé comme j'ai pu l'expliquer, et je ne veux pas dépenser des centaines d'euros pour participer à des tournois où je n'aurais pas le niveau pour espérer avoir de la chance pour performer...

Depuis juin donc, quel parcours ? On a d'abord continué à enchaîner les petits tournois et autres Sit&Go gratuits (5 centimes à la gagne...) jusqu'à une première "performance" : la victoire d'un miniroll à 10 centimes parmi 115 joueurs (2.22 euros de gain), ma première "vraie victoire", mais qui ne permet pas encore d'inscrire son nom au palmarès de Hendon Mob... J'étais tout de même hyper-content ! On poursuit fin juin avec deux bonus de dépôt pour 25 euros, plus l'utilisation de 5 tickets d'expresso à 1 euro chacun qui m'en rapportent 8, et me voici au 30 juin à la tête d'un capital de 42 euros !

On gratte tout le troisième trimestre pour monter à 62 euros, grâce notamment à quelques tickets glanés dans diverses promotions.

Puis, à la rentrée, je m'inscris dans une association de poker locale. Plein de tournois live sont organisés, ce qui constitue un mini-championnat grassement (de mon point de vue bien sûr) doté par divers sponsors. Cela m'a permis notamment de me qualifier pour l'étape live du WiPT de Paris La Villette, première expérience de tournoi massivement multi-joueurs en live, sans malheureusement décrocher le sésame du buy-in de 550 euros pour la finale, mais en raflant tout de même 15 euros de tickets dans les Sit&Go du dimanche (+ une place gratuite à un petit show de Sinsemilia)... Quelques jolies places sur des podiums des freerolls réservés au club ou des tournois à 2 euros du championnat interne expliquent la majorité de la progression de bankroll. Et enfin, tout récemment, ma plus belle victoire : 1er d'un tournoi à 25 centimes rassemblant 451 participants m'a apporté un peu plus de 22 euros.

L'objectif à présent, continuer à bien me classer dans les tournois internes (le freeroll va me donner quelques euros en ticket, le championnat interne online propose une finale en janvier dont je serai pour tenter de décrocher un sésame à 550 euros, le championnat live également (je suis assuré de jouer au moins la demi-finale en ligne avec mon classement lors du premier trimestre) et diverses autres manifestations devraient me permettre de continuer à améliorer mon jeu, monter la bankroll, augmenter progressivement de limite et tenter un gros coup qui me donnerait une première chance de figurer dans l'annuaire tant convoité.

A suivre...

lundi 1 août 2016

Répliques de Trois zéros

Hier, film du dimanche soir (oui, les traditions ont la vie dure, même au temps du replay et de la VoD) et nous sommes tombés sur Trois zéros.
Bon, nous nous y attendions, mais pas grand-chose à retirer de ce divertissement un peu niais. La seule chose à noter pour ma part, deux citations drôles :

  • À quelqu'un qui se ronge les ongles : "tu vas finir comme la Vénus de Milo".
  • Il ne faut pas se fier aux apparences, sinon on aurait jamais mangé d'oursins. 


mercredi 27 juillet 2016

Les galets de Saint-Emilion

Vu dans une émission au détour d'un zapping, l'origine des galets qui couvrent certaines rues de Saint-Emilion. C'est le genre d'histoires que j'adore.


Certaines rues (pentues) de la vieille ville de Saint-Emilion en Gironde sont pavées de petits galets ronds qu'on ne trouve pas dans la région. En effet, ceux-ci sont caractéristiques des côtes anglaises ! Mais que foutent ces galets anglais ici ?
Saint-Emilion, comme toute l'Aquitaine, a été sous la coupe de la couronne d'Angleterre durant de longs siècles au Moyen-Age. Et le commerce de vin battait son plein. Les bateaux emportaient donc des tonneaux pleins de vin bordelais vers l'Angleterre et revenaient à vide. Ou presque, car il était nécessaire de charger du lest dans les tonneaux pour équilibrer les bateaux. Quelque chose qui coûte le moins cher possible. Et pas question d'y loger quelque chose qui puisse donner du goût au vin ou altérer l'odeur des tonneaux comme l'aurait fait de l'eau de mer ou toute denrée périssable... Vous avez deviné la suite.

mardi 28 juin 2016

Lonely Planet : la Vendée

Pour notre dernière excursion en Vendée, j'avais dégotté à la bibliothèque municipale le Lonely Planet, et je me suis fait la réflexion suivante :
Ce guide est vraiment bien pour savoir ce qu'il y a à voir lorsqu'on est à un endroit précis, comme Saint-Gilles-Croix-de-Vie ou Saint-Hilaire-de-Riez par exemple (les Vendéens semblent apprécier les noms de villages concis et sobres). En revanche, à part se coltiner la lecture de toutes les descriptions détaillées, il n'est vraiment pas adapté pour choisir un endroit plutôt qu'un autre lorsqu'on n'a pas de programme précis (comme peut l'être le Michelin avec son système d'étoiles sur une carte générale par exemple).

Voilà, je ne sais pas si cette remarque s'applique à toute la collection et si elle a un quelconque intérêt pour la bonne marche du monde, mais moi je trouve que c'est important de le noter. Toc.

Le discours du frère du marié (qui est aussi témoin rappelons-le, alors ça marche aussi d'appeler ce billet : le discours du témoin du marié mais y'a plus la place donc bon...)


Retrouvé dans un brouillon qui allait partir à la poubelle, le discours que j'ai prononcé au mariage de mon petit frère Marcel (appelons-le ainsi, ça lui fera plaisir). Je me suis dit qu'il serait dommage de ne pas le mettre en mémoire externe.

[Le discours s'ouvre sur un slide sobrement intitulé : Le super discours du frère du marié qui est aussi le témoin alors ça fait deux raisons de faire un super discours]
Bonjour à tous, il est l'heure de l'animation intitulée : "Le super discours du frère du marié qui est aussi le témoin alors ça fait deux raisons de faire un super discours". Pour ceux qui ne l'avaient pas compris, je suis le frère du marié et son témoin. Les plus perspicaces d'entre vous auront même remarqué un très léger air de ressemblance même si aujourd'hui Marcel est légèrement plus beau que moi, ce qui n'est pas le cas d'habitude.
Quand je me suis dit que j'allais écrire un petit discours, je me suis posé pas mal de questions sur ce qu'il fallait dire et donc j'ai demandé à mon meilleur ami. Le voici, il s'appelle Google [1er slide avec un beau logo Google en grand].
Ah, vous trouvez déjà ça drôle ? Accrochez-vous bien alors parce que j'ai vraiment mis une super blague à la fin du discours, ça va vous plaire !
Google m'a répondu assez vite qu'il fallait sortir des dossiers sur le marié, dans le genre prévenir la mariée de ses petits défauts... Mais bon, honnêtement, je crois qu'Amandine le connaît bien maintenant l'animal et n'a pas besoin de moi pour découvrir son côté rageux par exemple, comme ici pour une sombre histoire d'oeufs de Pâques [slide Marcel colère à la chasse aux oeufs]
Tien, voilà ce que je vais faire. Je vais parler de l'enfance de Marcel et sortir de vieilles, de très vieilles photos [slide échographie], euh, non pas si vieux [slide bébé tout nu puis premier anniversaire]. Voila, un joli bébé joufflu et blondinet.
Et dans ma recherche d'images, ce qui m'a frappé, c'est que Marcel apparaît très vite comme un petit garçon très dégourdi, à l'aise dans toutes les situations, même les plus piquantes [Marcel à l'aise devant une ruche], les situations les plus gênantes [tranquille malgré un déguisement moisi de ramoneur au bouchon de liège ou ridicule en acrobate à la maternelle], ici, je pense qu'on aurait préférés être déguisés [en survêtement faits mains devant l'Arc de Triomphe] no comment, la classe à Panam'. Toujours le mot pour rire, même avec les anciens [tire la langue avec grand-parents solennels] ou dans des situations plus privées [Marcel et moi dans les toilettes, toujours très souriants et détendus]. Oui, on aimait être sûrs de ne manquer de rien dans ces moments-là [tous les deux avec le vélo surchargé aux toilettes], toujours très équipés...
Ah oui, et une petite dernière, la plus gênante, vous voulez voir Marcel sans culotte ? Vous voulez ? Bon voilà [déguisés en révolutionnaires]
En fouillant un peu, on remarque que Marcel a toujours également été un grand sportif : tir à l'arc, ping-pong dans gymnase olympique [étriqués dans le garage], kung-fu [bagarre sur la terrasse avec casques de vélo], rugby, regardez-moi ce petit coq...
Oui, ça présage du grand séducteur qu'il allait devenir, dès son plus jeune âge [papillonnant avec Aurélie S.], même si les méthodes étaient parfois un brin limites mais bon [chahutant dans la piscine], et puis beau-gosse [la pose avec lunettes de soleil et on distingue une photo d'Amandine dans la chambre], ah, mais vous voyez, il y a déjà Amandine ici, je n'ai donc déjà plus rien à lui apprendre...

Aahh... C'était cool d'évoquer rapidement des vieux souvenirs en votre compagnie et de voir ces vieilles photos, sur lesquelles vous l'avez sans doute constaté, Marcel était rarement seul, je n'en ai presque pas trouvé. C'est sûr qu'on se chamaillait pas mal bien sûr, mais ça me rappelle également combien nous étions complices. Tiens, le grand-père ne manquait pas de dire qu'on s'entendait comme deux larrons en foire et nous accusait de frouiller aux cartes. Ah pardon, pour ceux d'entre vous qui n'auraient pas fait Jurassien deuxième langue, frouiller ça veut dire tricher... Et oui, on frouillait papy, et pas qu'un peu. On avait même inventé une langue, une espèce de variante du javannais, qu'on est les seuls à comprendre. Si, je vous assure... Ben tient, ça tombe bien, j'ai un ou deux trucs à lui dire...
Safa vafa, trafankafil ? Cafool. Jafolafi mafariafage afen tafou cafa... Jafe vafoulafais tafe dafire kafe jafe t'afaime. Bafon, afet safinafon, Afa trafois, tafu vafa rafigafolafer, afokafai ? Afin, dafeu, trafois... [Marcel et moi rions de bon cœur, enfin en théorie...]

Ah là là, je ne vous avais pas menti, la meilleure blague était bien pour la fin... Profitez-bien, merci !


jeudi 16 juin 2016

3 pensées sur Phèdre de Racine (1677)

J'ai relu Phèdre il y a un peu moins d'un an. J'avais pris quelques notes et j'en ai tiré trois petits points. Mais avant, petit résumé de l'histoire (merci Wikipédia, j'en avais oublié les trois-quarts...)


Phèdre est l'épouse du héros Thésée, qu'on croit mort. Elle aime son beau-fils Hippolyte qui lui n'a d'yeux que pour une autre, Aricie. Un amour impossible sur fond de clans ennemis et de luttes de pouvoir. Phèdre avoue son amour, horreur d'Hippolyte, Phèdre tente de se tuer mais Hippolyte l'en empêche. Coup de théâtre : Thésée revient en vie et flaire rapidement qu'il se passe quelque chose de louche. Alors, sur les conseils de sa confidente Œnone, Phèdre prétend que c'est Hippolyte qui a tenté de la séduire par la force, d'ailleurs elle a gardé l'épée (avec laquelle elle a tenté de se tuer) pour le prouver. Hippolyte est chassé et en danger de mort, mais Phèdre, qui veut avouer sa faute, apprend qu'Hippolyte en pince pour Aricie et la jalousie la retient. Finalement, Hippolyte est indirectement tué par son père (via un monstre marin, coup de pouce de Neptune appelé à la rescousse), Phèdre chasse Œnone qui se suicide, prend du poison, avoue sa faute, et meurt. Fin du bal, rideau, circulez, y'a plus rien à voir...


  1. Phèdre prononce la fameuse citation "Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire" qui pourrait être la devise de n'importe quel dépressif paranoïaque. J'ignorais qu'elle venait de là.
  2. Phèdre, modèle de la tragédie racinienne par excellence, finit en fait, je trouve, sur une note d'espoir et un message positif. En effet, Thésée adopte finalement Aricie comme le souhaitait son fils, apportant au final la paix et démontrant que toutes ces morts n'ont pas été vaines.
  3. Enfin, certes le message principal est que Phèdre a été emportée par ses passions (l'amour, la jalousie, etc.), mais Racine met également en exergue le thème du mauvais conseilleur : Œnone jouant ce rôle et précipitant la perte de tout le monde via ses conseils. Il aurait suffit que Phèdre prenne ses responsabilités ou n'écoute pas sa confidente pour que tout ne soit pas aussi dramatique...

vendredi 10 juin 2016

Lettre ouverte à Fabio Salsa

Cher Monsieur Salsa ou plutôt Sacré Fabio (on se tutoie depuis le temps...)

Je voulais te donner des nouvelles parce que j'avais un peu peur que tu ne t'inquiètes. Ça fait déjà plus d'un an que je n'ai pas pointé le bout de mon nez dans un de tes salons et tu pourrais légitimement craindre que :
1. J'ai sombré chez les Krishna ou les bouddhistes, ou les moines franciscains (qu'est ce qu'ils ont d'ailleurs tous ces cons de religieux à se raser le crâne ?)
2. Je sois devenu hippie
3. J'ai entamé une chimio...

Bref, de quoi se faire des cheveux, hum, disons plutôt se faire du mouron. Même si, je dis ça, en même temps, tu n'as pas demandé de nouvelles mais bon...

Je venais te voir quoi, toutes les quatre à cinq semaines environ, non ? Pas que mes cheveux ne soient très longs mais ils poussent plus vite derrière que devant où ils commencent à se dégarnir, alors si je veux pas ressembler à un Tony Vairelles de 50 balais, il me faut en général mon petit coup de ciseaux à 21 balles à cette fréquence...

En fait, il m'est arrivé une petite mésaventure en mars dernier (oui, j'ai mis dans l'article des chips que j'étais né en mars, alors je continue). Ça commençait pourtant bien : tu avais été super sympa et tu m'avais envoyé un gentil courrier pour mon anniversaire en me faisant même une ristourne... Ça ne m'a pas étonné, je me suis dit que les latins accordaient de l'importance à ces choses, et puis on connait ton côté festif, pas du genre à rater une occasion de rigoler. Du coup, pour saluer cette marque d'amitié sincère entre nous, j'avais anticipé d'une bonne semaine ma visite pour qu'elle ne tombe pas au début du mois d'avril mais bien fin mars, pile pour mon anniversaire d'ailleurs (oui, les chips périmaient le 29... Faut suivre)

Bon, petit shampoing (même si je viens pas avec les cheveux sales mais passons), bla-bla de la coiffeuse toujours aussi passionnant (je crois qu'on a échangé des idées de fonds sur l'influence des banquiers dans la crise des subprimes, j'ai appris plein de trucs) et hop, passage en caisse où, très fier, je sors ma carte d'identité pour lui montrer que je suis bien du 29 mars comme Marcel Aymé ou Terence Hill...

Et bien mon cher Fabio, crois-le, crois-le pas, malgré ma fidélité à toute épreuve (3 cartes tamponnées avant qu'on passe à la carte magnétique !), ma coiffeuse philosophe de la finance m'a dit qu'il fallait pouvoir présenter le courrier pour prouver qu'on était bien éligible à la promotion. Zou, pas de 15 %, snif, 3.15 EUR de dépensé de plus que ce que j'avais prévu. Tel un Lucky Luke de la bonne éducation, je me suis peut-être même excusé du dérangement et ai joué le Passe-Muraille pour disparaître le plus vite possible...

Du coup, on pourrait croire que j'écris pour me plaindre. Mais en fait, pas du tout ! Cette mésaventure m'a un petit peu mis en colère (faut dire que je suis un brin radin sur les bords, et c'est sur les bords que mes cheveux poussent le plus vite en plus alors ça se tient) et je me suis dit : tiens, y a-t-il d'autres coiffeurs qui coupent les cheveux à pas cher comme Fabio ? Parce que j'avais vu les prix chez ton voisin Franck P. ou Jacques D., les mecs ils se mouchent pas du coude. Mais bon, ils passent à la télé alors on peut se dire qu'on est coiffé par des stars, même si je l'ai jamais vu dans le salon faire des massages de cuir chevelu aux clientes par la vitrine, il doit faire ça dans une petite salle à l'arrière pour pas être dérangé par les demandes d'autographes j'imagine.

Bien, j'ai quand même cherché et là, badaboum, j'ai trouvé un truc incroyable. Les pakistanais/indiens/arabes à Strasbourg Saint-Denis. Les mecs te coupent les cheveux en 5 minutes chrono, sans bla-bla (de toute façon ils parlent pas la langue et mon ourdou est limité), sans shampoing inutile, sans vouloir te refiler de la laque que j'en mets jamais de toute façon et le tout pas pour 21, pas pour 15, pas même pour 10 mais pour 7 euros ! Et encore ils ont augmenté, c'était 5 la première fois que j'y suis allé...

Autant dire que je voulais te remercier : non seulement tu m'as fait gagné une bonne demi-heure toutes les 5 ou 6 semaines, mais en m'embourbant 3.15 €, ta coiffeuse m'as permis d'économiser 14 euros à chaque coupe ! Muchas gracias comme on dit chez toi !

Donc surtout mon cher Fabio, ne t'inquiète pas pour moi, tout va pour le mieux et je ne ressemble pas à un vieux yogi décrépi sur le dessus. J'espère que tout va bien pour toi aussi et que les salons marchent bien. La bise, sans rancune !

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Update du 14/06/16 : comme j'ai l'impression que Fabio ne passe plus sur mon blog, je lui ai envoyé le message sur son site; mais comme je n'ai droit qu'à 200 caractères (il a plein de messages de fans qui lui prennent trop de temps à lire), je l'ai redirigé sur cette page. Ce qui est bien, il pourra mieux comprendre cette histoire de chips ainsi...

Dernière petite photo avant poubelle 
 
Update du 25/03/21 : Fabio m'avait répondu que ma demande était prise en compte et que je recevrais bien vite une réponse (dans les plus brefs délais en tout cas). Mais je commence à craindre de ne pas avoir de nouvelles...
 


Bâle III : la vengence


Quelques notes sur Basel III...
  • Le ratio principal (Capital Adequacy Ratio) reste à 8 % mais meilleure classification du capital selon propension à réellement absorber les pertes (Tier 1 > Tier 2)
  • Le Tier 1 est constitué de la Common Equity (CET1) + AT1 (Additional Tier 1 qui sont en fait les convertibles sans condition). L'idée étant que le Tier 1 peut absorber les pertes avant qu'elles ne déclenchent une faillite (Going concern) tandis que le Tier 2 se déclenche (Gone concern)
  • Augmentation de la part demandée du Tier 1 (de 4% à 6%) et de la CET1 (de 2% à 4.5%)
  • Introduction de buffers : Capital conservation buffer qui peut souffrir durant les crises (il est fait pour ça) mais si on l'entame, on ne peut plus distribuer de dividendes ou de bonus par exemple et un buffer contracyclique à la discrétion du régulateur en cas de besoin. 2.5% tous les deux.
  • On ajoute aussi un ratio sur le levier (3%)
  • De nouveaux ratios de liquidité : le Liquidity Coverage Ratio plutôt classique à 30 jours et Net Stable Funding Ratio qui entrera en vigueur en 2018 et qui regarde la liquidité à 1 an.
  • On introduit la notion d'établissement systémique, les Systemically Important Financial Institutions (SIFI) déterminées par le Financial Stability Board. Ces établissements subissent une vigilence renforcée et probablement à terme des buffers supplémentaires.

Formation : le bon vendeur et le mauvais vendeur

Dans la série "je prends des notes des formations e-learning que j'ai suivi", voici un petit cycle sur la vente...

Sales cycle
  • Un besoin doit d'abord être identifié chez le client avant de venir avec une solution. 
  • Le besoin peut être dormant (on ne le connaît pas), actif (on a conscience du besoin mais on ne sait pas comment le résoudre) ou au stade de conceived solution (le prospect a une idée de la manière de résoudre le besoin). Tout le jeu consiste bien sûr à élaborer le plus tôt possible la solution avec lui en la biaisant vers le produit qu'on offre.
Developping a Sales Solution
  • Avant tout, il faut se renseigner sur le process décisionnaire chez le client et identifier users, influencers, gatekeepers, decision makers et buyers.
  • Les bonnes questions à poser doivent soit : permettre d'obtenir de l'information intéressante, aider à capter l'attention du client ou démontrer notre professionalisme à trouver des solutions. Elles peuvent être ouvertes pour engager la discussion et trouver de l'information ou fermer pour arriver à une conclusion.
  • Les mauvaises questions font répéter ou ne sont pas pertinentes mais destinées à faire mousser celui qui les pose
  • Pour une bonne qualité d'écoute, il ne faut pas interrompre, éviter d'anticiper et de finir les phrases (faut que je travaille ce point-là !), on perd de l'information et on restreint le débat... Garder le contact visuel, acquiescer (ça sonne mieux en anglais : nod and eye contact), confirmer sa compréhension avec résumé "si je comprends bien..." ou même "oui, je comprends..." Attention à vraiment écouter et à ne pas penser à sa prochaine réplique si on est obnubilé par la volonté de dire quelque chose d'intéressant, mais souvent peu pertinent du coup...
Closing the Sales
  • Les questions ou les mises en question sont des signes d'intérêt. Si le client n'a pas l'intention d'acheter, il laisse couler.
  • Il faut y répondre le plus vite possible. Si la réponse est déjà anticipée en annexe de la présentation, c'est particulièrement impressionnant.
  • Certaines questions sont purement rhétoriques et peuvent être ignorées.
  • Dans la phase finale, toute concession doit être difficile à lâcher et négociée, pas offerte. 
  • Il ne faut pas baisser le prix, devenir agressif ou pressant pour finaliser à tout prix. Il convient plutôt d'écouter, de demander d'élaborer les questions et de faire passer les objections comme des remarques intéressantes, y répondre si réel blocage potentiel puis d'enchaîner pour avancer vers la finalisation.

Repurchase agreement (repo) vs. security lending

Petite prise de notes suite à un e-learning sur le Security Lending, que j'avais toujours associé au repo (quelle idée, n'est-ce pas ?)
  • Le Security Lending (notons SL) est souvent plus spécifique que le repo, pour couvrir un short. Plus souvent sur les actions que le repo qui s'attache surtout aux obligations, mais les deux sont possible. En revanche pas de General Collateral (de vrac) en SL
  • La documentation est un GMSLA (l'équivalent du GMRA pour le repo) et géré par l'ISLA (International Security Lending Association je présume), l'équivalent de l'ISDA des dérivés...
  • Le transfert de propriété est plus marqué qu'en repo puisque par exemple le coupon va à l'emprunteur du titre contrairement au repo. Évidemment c'est neutre économiquement puisque le contrat peut prévoir de reverser les coupons.
  • Ces belles opérations peuvent se traiter sur des plateformes électroniques comme Equilend
  • Les termes du SL sont généralement plus souples que le repo, le collatéral peut ainsi être donné en cash comme le repo, mais aussi avec d'autres titres, ce qui fait du sens lorsque l'idée est de trouver une souche spécifique et pas de se financer (SL vs repo...)
  • Les call/put options 24/48h sont souvent incluses. Leur inclusion un facteur de pricing important.
  • Un peu de vocabulaire anglais pour terminer : Le security borrower paie un rental fee, qui est compensé par l'interest rate (pour un collatéral en cash évidemment). Rental fee - interest rate = rebate rate. 

Voila, vous savez tout sur le Security Lending, à vous de briller lors de vos soirées en ville et de ridiculiser tous les ignares qui pensent que c'est la même chose que du repo...

jeudi 9 juin 2016

#SensDesRéalités...

Noté à l'occasion d'un voyage dans un train "international", Thalys ou Eurostar... Devant moi un homme et une femme entre 45 et 55 ans, travaillant manifestement dans la pub. Ils feuillètent un magazine de design...


L'homme : "Tu vois, ces luminaires ? Et bien ils ne sont pas donnés..."
La femme : "Ah oui ? C'est 50.000 euros, non ?"
L'homme : "Non, pas 50.000 ! Tu plaisantes, c'est le prix d'une voiture ! C'est beaucoup plus raisonnable, 10-15.000..."


Moi, perso, le prix de ma voiture c'est 8.000 euros, mais bon, comme un con, je m'éclaire avec des luminaires Ikéa à 20 euros alors bon...

dimanche 22 mai 2016

Gagner un tournoi de poker II

Petit bilan après environ un mois de reprise du poker.

J'ai utilisé les 10 tickets pour les freerolls avantageux offerts à l'inscription (1000 € de prize-pool garanti pour entre 1000 et 2000 joueurs, soit une valeur estimée équivalent ticket d'entrée de 7 €)

Le résultat n'est pas extraordinaire puisque j'en ai tiré 3.65 € avec 4 résultats dans la monnaie. Mais c'est un début de bankroll et j'ai surtout bien amélioré ma technique avec ces quelques tournois.

J'ai également participé à plusieurs autres freerolls sans dotation, avec comme seul succès un ticket pour un évènement plus important (qui commence dans une heure) et qui est aussi un satellite pour une grande finale dotée d'un package de 4000 € pour LE gagnant. Autant dire que ce n'est pas encore dans la poche. Mais bon, j'étais assez fier d'avoir réussi à accrocher les 10 premières places parmi les 2636 participants !

Enfin, j'ai déjà dépensé 2.05 € en achat de tickets de tournois (principalement des MTT) entre 0.10 et 0.30 €. 14 participations, 3 fois dans la monnaie et 3.71 € de prize-pool, grâce notamment à une victoire (la voici la première en fait) dans un tournoi à 0.10 € réunissant 146 joueurs et deux autres ITM (4e/64 et 7e/175).

Me voici donc à la tête de 5.31 € durement gagnés. Ce qui fait 53 tournois à 0.10 €, ou 21 SnG à 0.25 €. J'attends donc d'avoir un peu plus du double pour avoir un peu plus de marge avant de monter de limite. C'est probablement un peu trop sage et conservateur, mais je ne suis pas pressé. Je vise donc d'avoir entre 30 et 50 caves pour monter de limite en Cash Game (soit entre 60 et 100 € pour débuter à la première limite de 0.01-0.02 !), entre 50 et 100 buy-in pour le sit and go (soit 12.50 € nécessaire pour commencer à jouer aux 0.25 €) et enfin entre 100 et 200 buy-in pour les MTT (il faudrait donc normalement 10 € pour les tournois à 0.10 €, et attendre d'atteindre 25 € pour s'attaquer aux tournois à 0.25 €)

Mise à jour du 5 juin : 6.16 €... Notamment grâce aux S&G Freeroll de Winamax qui m'ont fait gagner 0.31 € en quelques jours et à un autre bon résultat sur un tournoi à 0.10 € (4e/144 : 1.03 €  qui fait plus que rembourser tous les autres buy-in moins heureux)

Enfin, coté play-money, j'en suis à 16000 jetons. On n'est pas au million nécessaire pour me rassurer sur le fait de déposer du vrai argent, ça grimpe et ça me permet de tester le cash game en multi-table par exemple, qui s'avère rentable pour le moment... Là encore, on attend encore un peu avant de monter de limite.

A suivre...

mardi 26 avril 2016

Gagner un tournoi de poker

Un soir, ou plutôt soyons honnêtes, une nuit, je suis tombé sur une diffusion d'un tournoi de poker sur une obscure chaîne de mon bouquet gratuit.

Et j'ai réactivé mon compte Pokerstars, qui roupillait depuis 4 ans dans un coin. J'ai gagné par la même occasion une dizaine de tickets pour participer à des gros freerolls doté d'un prize pool de quelques centaines d'euros. Soit la possibilité de serrer les fesses 3 heures pour repartir avec 56 centimes. Mais bon, je vais tenter et on verra bien ce que ça donne. L'objectif étant de constituer un mini-pécule pour jouer des satellites de tournois réels et, pourquoi pas, rêver d'un gagner un un jour...

Un premier objectif plus atteignable serait d'inaugurer une fiche à mon nom sur le site de référence que j'ai découvert il y a quelques minutes et qui m'a décidé à rédiger le premier jet de ce billet : www.thehendonmob.com.
Il faut pour cela finir in the money d'un tournoi réel couvert, et dieu sait qu'ils en couvrent un paquet ! Évidemment, gagner un WPT ouvre également les portes de la reconnaissance virtuelle, mais ne rêvons pas tout de suite non plus...

Comme je suis résolument radin raisonnable, je vais sans doute également profiter de la promotion pokerstars qui offre 10 euros pour tout dépôt de 10 euros, sans condition de nombre de mains, etc. + 5 autres tickets. Mais je veux d'abord tester ma motivation et mes compétences et pour cela, je m'interdis de jouer avec de l'argent réel avant d'avoir réussi à faire x1000 sur le compte argent fictif (là où les joueurs jouent beaucoup plus loose). Il me faudra donc accumuler un million de jetons virtuels avant de me lancer avec 10 euros. Autant dire que je ne compte pas me ruiner tout de suite. Pour le moment, j'ai gagné quelques sit & go et finit dans la monnaie de quelques tournois de masse et je suis à la tête de 7000 jetons virtuels. On pourrait croire que c'est un joli x7 encourageant déjà, mais j'ai bien recavé une dizaine de fois en ayant perdu mes 1000 jetons originels lamentablement, donc il n'y a pas vraiment de quoi parader. J'attends d'en avoir 100k pour monter ma limite et participer à des tournois à 5k de buy-in...

La route est longue, mais elle sera vertueuse et laborieuse, ou ne sera pas ! A suivre...

vendredi 15 avril 2016

Monter son propre ordinateur : pièges et astuces

Monter son propre ordinateur... Voici quelque chose qui pourrait presque figurer dans ma liste de 100 choses à faire. Je pense que je ne l'ai pas fait parce que ça ne représentait plus vraiment un défi... A l'heure d'Internet et des tutoriaux à portée de main, ça ne semble pas bien difficile. D'autant plus que j'ai l'habitude d'ouvrir la bête, de changer des pièces ou de désosser des machines dénichées au rebut.

Mais, je ne l'avais jamais vraiment fait, voici donc une lacune de comblée. Mon vieil ordi avait dix ans, il était temps de lui trouver un successeur digne de ce nom, à prix minimal comme toujours.

Au fur à mesure de mes recherches, j'ai acquis quelques connaissances que je ne souhaitais pas voir retomber petit à petit dans l'oubli, je les consigne donc ici, dans un petit coin de ma mémoire externe.

Alimentation

  • La puissance s'adapte à l'usage. Pour de la bureautique simple, 400 W suffisent. Compter 500-550 W pour de la vidéo et 600W+ pour le gaming. C'est la carte graphique plus ou moins gourmande qui fait la différence.
  • Le Label 80+ signifie que le taux de conversion énergétique est supérieur à 80%, gage de moindre diffusion de chaleur et donc de moindre utilisation du ventilateur, source majeure de bruit. Un must. D'ailleurs, pour éviter le bruit, on conseille un ventilateur de 120 mm...
  • En général, plus l'alim est puissante, plus les sorties sont nombreuses et adaptées à la plupart des cas. On peut toujours vérifier bien sûr et adapter en cas d'usage non-conventionnel.
  • On peut protéger le tout avec un onduleur, ça a fait ses preuves.
  • Attention à la taille en cas de mini-tour. Le standard est l'ATX pour les tours normales et le mini-ATX pour les configuration moins encombrantes.
  • Mon choix s'est portée sur une Corsair VS450 avec 4 sorties SATA, 2 PCI-E et tout ce qu'il faut pour les ventilateurs de CPU et de la tour - 40.99 EUR
Carte-mère
  •  Choisir en fonction de la RAM supportée, du différent nombre de ports souhaités (USB, ATA, IDE, PCI et PCI Express, PS/2 clavier/souris...)
  • Attention ici aussi à la taille selon le boitier choisi 
  • Nombre de slots de RAM et capacité maximale sont également très importants. J'ai un brin radiné là-dessus puisque ma Gigabyte GA-970A-DS3P, format ATX, dotée d'un AM3+ et AMD970 permet jusqu'à 32 Gb en 4 slots. Je me note les ports aussi, ce qui m'évitera de l'ouvrir si je veux vérifier un jour : 1 PCI-E x16 (pour la carte graphique), 1 PCI-E x4, 3 x1, 2 PCI, 6 x SATA / 12 USB 2.0 et 4 USB 3.0. Ajoutons les usuels PS/2, 1 RJ-45 et 3 ports audio et le compte est bon - 68.90 EUR
Boitier
  • Il en existe tout un tas avec des LEDs dans tous les sens, de la customization de couleurs de fils, des systèmes de refroidissement high-tech à vous éteindre le soleil en deux heures... N'étant pas fan de tuning pour ma voiture, j'ai opté pour la sobriété (qui rime avec économie)
  • Un seul point sans concession : de la place et deux ventilateurs pour une bonne circulation de l'air... 
  • Mon choix s'est donc porté sur un Aerocool V3X Evil Black Edition (en promo mais joli du coup finalement), qui a un ventilo de 80 mm (peut-être un peu petit), format ATX bien sûr (gare à la déception au montage sinon !) - 31.90 EUR
Processeur
  •  A la recherche du meilleur ratio qualité-prix, j'ai opté pour un AMD FX 6300 six-core à 3.5 GHz pour 108.84 EUR. La game des AMD FX-8300/20/50 en eight-core semble très bien aussi. Il ne semble pas qu'Intel puisse justifier le surcoût pour une qualité très supérieure au vu des tests...
  • Le radiateur + ventilateur fournis dans le package font en général parfaitement l'affaire
  • Ne pas oublier la pâte thermique. Je conseille d'opter pour la moins chère... Aucune étude ne montrant de différence flagrante - 3.99 EUR pour 1.5 grammes de la Cooler Master IC Essential... Bon pour au moins 5 utilisations.
Carte graphique
  • Là encore, cela varie énormément selon ce qu'on veut en faire. Je partais d'une GForce 9500-GS qui commençait à être un peu limitée. Pas la peine donc de partir dans des extravagances...
  • Une GTX-750 Ti OC avec 2 Go sera mon choix. Économique, 4 ports de sortie, et manifestement performante, ça devrait le faire pour jouer à Minecraft... 119.90 EUR
Disque(s) dur(s)
  • Configuration devenue classique mais efficace : un SSD Crucial BX200 de 250 Mo pour faire tourner la machine à 72.90 EUR. Et la récup de mon ancien disque dur SATA pour les données.
Mémoire vive
  • D'expérience, j'ai l'impression que c'est le facteur limitant d'énormément de configurations. En tout cas, à chaque fois que j'ai croisé des ordis qui ramaient, le fait de rajouter de la RAM règle au moins en partie le problème.
  • On choisit donc une carte mère avec 4 slots de DDR 3 pour lui coller 16 Go (4x4Go) de DDR3 @ 12800+... Je trouve que les barettes de 8 Go sont encore un peu chère mais on s'assure que la carte mère puisse les encaisser à l'avenir.
Operating System
  •  Windows 10 vient de sortir. Il a l'air cher. Mais j'ai trouvé un bon plan... Au lieu de payer un peu plus de 120 euros la version familiale ou personnelle (limitée à 16 ou 32 Go de RAM...), j'ai déniché une version pro pouvant monter à 256 Go (comme ma carte-mère) pour 45.49 EUR !
  • L'astuce : le téléchargement. Il suffit de l'enregistrer sur un PC fonctionnel, d'utiliser le *.iso pour en faire une clef USB de 4 Go bootable et hop, le tour est joué. En fait, on achète juste un code d'activation. J'ai craint l'arnaque mais les bons commentaires et la réputation du vendeur sur amazon m'ont convaincus et j'ai bien fait. Je mettrai un lien dès que j'aurais remis la main sur mon code d'affilié et l'url de l'objet ;)
Et voila, une config complète pour moins de 500 euros (en ajoutant un adaptateur DVI > VGA @ 1 € sur eBay pour continuer à utiliser mon écran, qu'il faudra changer un jour d'ailleurs).

Pour le configurer, j'ai utilisé l'excellent outil de topachat qui permet d'éliminer la grande majorité des problèmes de compatibilité (il ne proposera pas de Carte Mère ATX si vous avez une tour mATX, ni une alimentation trop faiblarde pour ce qu'il y a dans le panier par exemple...) Puis, une fois le choix effectué, un tour sur Amazon pour acheter d'éventuels composants moins chers, mais topachat est très compétitif et, à part l'astuce sur l'O/S (payé 45.49 EUR au lieu de 124.90 EUR pour une version plus puissante) j'ai juste gratté quelques euros sur l'alim et la carte graphique...