lundi 26 janvier 2015

L'homme au Masque de Fer

Un autre midi où je suis maître de la zappette dans la cuisine du boulot, et France 5 nous gratifie d'une enquête sur le fameux prisonnier au Masque de Fer à l'époque de Louis XIV.

Plongée dans le règne de l'arbitraire et du milieu carcéral de cette époque.

Malheureusement, pas de révélation incroyable et de réponse définitive, mais une enquête bien menée, avec notamment les témoignages écrits retrouvés sur le sujet.

On apprend notamment que :
  • C'est Voltaire qui a largement alimenté la rumeur et la légende, après un passage de 11 mois à la Bastille qui l'a profondément marqué (et l'a encouragé à migrer à Ferney)
  • La pratique n'était pas exceptionnelle. Ainsi, au début de sa captivité, le Masque de Fer était accompagné d'un autre prisonnier masqué. Et les prisonniers qui représentaient un risque pour la sécurité de l'état ou qui détenait des secrets gênants pouvaient être masqués et soumis à un complet isolement.
  • Les techniques scientifiques actuelles et certains témoignages remettent en cause le fait que le masque fût en fer, cela aura engendré des lésions de la peau toujours chaude et suante (septicémie). Il était probablement cagoulé en public mais la peau du visage devait respirer d'une manière ou d'une autre.
  • La mise au secret du masque de fer était bien une directive royale, transmise par Louvois au geôlier personnel du prisonnier, le mousquetaire Bénigne de Saint-Mars, qui l'accompagna depuis ses premières prisons dans les Alpes (Pignerol, aujourd'hui en Italie) jusqu'à l'ile Sainte-Marguerite puis à la Bastille où le prisonnier mourut en 1703, après plus de 30 ans de détention.
  • C'est Voltaire qui émet l'hypothèse qu'il s'agit du frère du roi sans que rien ne vienne étayer cette idée improbable. La manœuvre étant de discréditer autant que possible le régime en imaginant l'hypothèse la plus infamante.

jeudi 22 janvier 2015

Etre un connard

J'ai vu un petit reportage sur youtube qui parlait d'un phénomène qui énerve les masses, et contre lequel quelques entreprises de transport anglo-saxonnes ont commencé à communiquer : le widespreading.

Kesako ? Non cher correcteur orthographique, ce n'est pas une faute de frappe pour frappadingue (non mais sérieusement, à part avec Parkinson je ne vois pas comment frapper widespreading à la place de frappadingue...), mais bien une tendance, masculine, qui consiste à prendre toute le place sur les banquettes du métro en écartant les jambes de façon exagérée...

Les journalistes se filmaient en caméra cachée en train de s'y adonner pour surprendre la réaction spontanée de leurs co-usagers. Et les réactions violentes ou virulentes étaient rares. La plupart des gens s'écrasaient, quelques uns demandaient poliment et, bien que le journaliste jouait vraiment vraiment au connard, très peu finissaient par le reprendre.

Et sa réaction à la fin de l'expérience était assez révélatrice : il a ressenti un pouvoir, une puissance incroyable (enfin, c'était en rosbeef et il a dit : I felt uncredibly powerful, débrouillez-vous pour traduire). Et en un sens, c'est normal, quand on arrive à être un vrai égoïste, on n'a rien à cirer de gêner les autres, de leurs regards réprobateurs ou leurs soupirs désabusés, je suis sûr que certains vicieux en retirent même de la satisfaction.

En même temps, en écoutant le petit dialogue suivant, qu'on a tous entendu, on finit par se demander de quel côté on préfère être :
" Attends, le mec, il prenait toute la place et je suis restée debout à côté avec mes courses, quel connard, mais je me suis pas laissé faire
- Ah oui, tu as fait quoi, tu l'as bouculé ?
- Non, ç'aurait été tomber dans son piège, mais j'ai soupiré hyper fort quoi, ça l'a trop affiché...
- Ah ouais, non mais grave, quoi
- Attends, attends, et en sortant, je lui ai lancé un regard, t'aurais vu ça... Je sais c'est dur, mais voila quoi, il ne faut pas me chercher, j'étais trop vénère."

Je crois donc qu'à tout prendre, il vaut mieux être un connard, pourquoi se faire chier ? C'est déjà nul d'être timide ou poli, d'attendre son tour pour parler. Si tu coupes pas la parole aux grandes gueules, tu n'en places jamais une, etc. Toutes les augmentations que j'ai eue, les promotions, c'est en râlant que je les ai obtenues. Tous les trucs bien que j'ai faits sont toujours passé au second plan par rapport à des trucs nazes que d'autres ont certes bâclés, mais dont ils ont parlé sans arrêt.
Avec une grande gueule, on peut réécrire l'histoire à sa manière. Les grandes gueules passent pour des mecs cools alors que jamais je n'oserais dire la moitié des conneries qu'ils débitent sans réfléchir au mieux dans l'indifférence générale, au pire dans l'admiration pour leur assurance effrontée. Dans le monde du travail, si t'es un connard, tu fais peur aux timides qui préfèrent s'écraser (comme dans le métro), plutôt que de risquer la confrontation...

Il n'y a qu'à regarder Lafesse, ou plus récemment Connasse, pour se convaincre que la timidité, ou même la réserve, ne paie pas. Et que l'impertinent ne risque vraiment pas grand chose...

Sérieusement, quand mon petit frère m'a dit que sa résolution de 2015 était d'être un connard, je n'ai pas compris. Mais je crois qu'il a bien raison et que sa réflexion avait un bon mois d'avance sur la mienne...

Bon, je sais que je n'y arriverai pas, c'est trop contre-nature, mais franchement ça fait chier (oui, c'est un article super vulgaire, c'est ma forme de révolte à moi, je suis trop un ouf !).

En même temps, comme la nature humaine est compliquée et que les paradoxes s'y côtoient allègrement, je pense que j'aime également être anti-connard. L'autre jour, j'ai réussi un superbe croque-en-jambe-cuillère sur un mec qui m'avait bousculé dans le couloir du métro sans s'excuser... Rhôôô, il était tellement énervé de s'être presque ramassé, c'était vraiment sympa. Ou quand j'arrive à faire déchausser du talon le même genre de profil en m'excusant très hypocritement, c'est quand même jouissif aussi... Ah, on est peu de choses.

lundi 19 janvier 2015

Meeting olympique de natation à Courbevoie

Que je n'entende pas un responsable de la natation française se plaindre de la non-attractivité de son sport à la télé !

C'est la première réflexion que je me suis faite à la sortie de la piscine de Courbevoie où nous sommes allés avec deux tiers de ma progéniture ce week-end.

Oui, nous avions fait l'effort de nous lever avant 9 heures, un dimanche matin, pour aller voir quelques champions faire des longueurs... Il faut dire que la promesse de voir Frédéric Bousquet et Yannick Agnel était alléchante.

Mais, nous avons connu quelques surprises / déconvenues :
  • On se ballade pieds nus, juste au bord du bassin pendant les courses
  • Les gradins sont squattés par tous les nageurs, qui laissent leurs affaires en "réservation" mais qu'on ne verra pas ou peu, juste pour venir s'essuyer après une épreuve.
  • De toutes façons, les places sont trempées (voir ci-dessus)
Au final, nous avons regardé quelques séries debout à côté de la piscine, bousculé régulièrement par un incessant va-et-vient (faut dire qu'il n'y a pas beaucoup de places, l'autre côté étant réservé à des officiels, qui n'ont d'ailleurs pas eu besoin d’ôter leurs souliers, pourtant ils sont bien passés par les vestiaires aussi...).

Bref, pour des enfants, venus avec un livre pour passer le temps au cas où, c'était pas vraiment idéal. En tout cas ils préfèrent la patinoire de Courbevoie et ses matchs de hockey, certes tard en soirée et bruyants, mais où on peut au moins avoir une place au sec (à défaut d'être au chaud)...

J'ai l'air un peu aigri mais il avait quand même quelques bons côtés, c'est sympa d'être si près de la piscine et on a vu les champions de très près, qui se sont même adonnés à un séance de dédicaces pour tout un tas de groupies en bonnets de bain.

Franchement, si nous avions eu une place ou un accueil un brin moins absent, on se serait sans aucun doute amusés...

lundi 5 janvier 2015

L'Olympe, montagne des Dieux

Ce midi, j'ai eu la chance d'arriver le premier à la cuisine et donc de devenir maître de la zapette pour presque une heure.

Plutôt que des rediffusions de séries américaines, ou les infos en boucle célébrant le premier conseil des ministres de l'année, direction Arte et un reportage sur la Grèce et ses fabricants de cigares. La façon dont on cueille les feuilles en trois fois, de bas en haut, le séchage et la fabrication manuelle traditionnelle, avec une jolie feuille de tabac luisante pour envelopper le tout...

On y voir également de magnifiques vues du massif de l'Olympe, et du sommet, qui culmine à plus de 2900 mètres, alors qu'il est si près de la mer ! Conquit seulement en 1913 par deux suisses et un grec... Mais des traces archéologiques montrent qu'on y est monté dès la période de domination macédonienne...

Au moins, on a appris quelques bribes de savoir durant ce déjeuner, ça change !

vendredi 2 janvier 2015

Concours de plumes (suite)

Voici le suivi d'un objectif de ma liste de 100 choses à faire avant de mourir : Gagner un concours de nouvelles


Le concours auquel j'ai inscrit la nouvelle mouture de ma nouvelle d'"A Livres Perchés" a reçu la participation de 80 textes et en publie traditionnellement entre 10 et 20, le ratio n'est donc pas insurmontable. Résultats en avril 2015 normalement. Update de mi-avril : j'ai reçu un mail m'annonçant la pré-selection de ma nouvelle parmi 35 titres. Il y a donc environ une chance sur deux que l'objectif d'être publié soit atteint via ce concours, résultat final mi-mai ! Alléluia ! Mon texte se classe 15ème alors que 20 textes feront partie du recueil. Ma première victoire, une parution. Je suis aux anges et le recueil est bien arrivé à la maison, je le trouve beau bien entendu, et le sentiment de retrouver mon texte bien rangé en 15ème place est vraiment sympa. J'espère que le recueil aura son petit succès local et que ma petite nouvelle sera partagée le plus largement possible ! 


J'ai également envoyé un petit mail aux organisateurs de la première manifestation où j'avais concouru ("A Livres Perchés") afin de savoir si le recueil promis avait été édité. Je n'étais pas parmi les trois textes lauréats mais peut-être aurais-je été sélectionné pour la publication, qui sait ? Je ne crois pas que l'éditeur partenaire ait tenu son engagement, mais comme il est également partenaire de l'édition 2014, peut-être mon message aura la vertu de relancer le débat à ce sujet ? A suivre, mais toujours pas de nouvelles début mars... Et toujours rien début mai (ni fin juillet), je crois que c'est plié pour celui-ci...


Quant à l'autre concours se terminant en février, j'ai pondu un petit texte de presque 1500 mots (la limite supérieure est 3000), mais je pense qu'il va faire l'affaire. Il est venu tout seul, en une journée et j'en suis à la troisième relecture sérieuse avec toujours pas mal de corrections, mais ça avance. En plus j'ai une autre idée à développer sur le thème, peut-être enverrai-je donc deux textes ! Je mets à jour ce petit paragraphe début mars. Le premier texte a bien été envoyé, après un nombre incalculable de corrections (enfin, Word m'annonce plus de 20 heures et 120 versions...), mais je n'ai pas pris le temps d'écrire le second. Il y a eu environ 250 participations à ce concours, et on peut attendre une bonne vingtaine d'élues pour une publication. Résultats prévus en mai 2015. Là encore, excellente nouvelle : pré-selectionné parmi 50 textes et donc une chance sur deux de faire partie de ce super-recueil, résultat final mi-mai... Flop. Pas de publication pour moi, et la déconvenue est un peu amère puisque ma nouvelle n'a pas été jugée sur ses qualités littéraires mais à cause de précautions de la part du service juridique de l'organisation, effrayée par le fait que j'évoque nommément la SNCF en l'affublant de "pratique condamnable"... A savoir héberger dans ses rangs un cadre arriviste. Ouais, c'est une fiction en même temps mais bon, il y a bien longtemps que j'ai arrêté de tenter de raisonner les juristes.


Ensuite, il y a un petit concours réservé aux habitants des Pays-de-la-Loire où il convient de placer dix mots assez difficiles dans un texte de 25 lignes maximum, d'ici le 1er février. Il me tente bien, j'ai un peu d'inspiration et trouvé le moyen de caser 6 mots très facilement de manière assez fluide... Et dès la fin de la journée, la première version de 25 lignes était terminée. Durant le week-end, j'ai écrit un deuxième texte. Après des lectures et corrections presque quotidiennes, je les ai envoyé tous les deux. Ils promettent une publication des textes finalistes, sans en préciser plus. Étant donné la brièveté obligatoire des productions, on peut espérer qu'il y aura un nombre important d'élus. Les résultats fin mars, à suivre donc... Là, c'est la douche froide. Très peu de participants (20 textes dont 2 de moi et un de ma collègue), un seul lauréat annoncé et ce n'est pas un de nos textes. Il faut dire que la nouvelle gagnante est vraiment plaisante... Mais vu la faible participation, je ne me fais pas d'illusion sur l'édition d'un recueil...


Enfin, début mai, outre un petit jeu d'écriture où j'ai fini bon dernier (avec un texte au style très peu conventionnel qui n'a plus qu'à un juré sur une trentaine), j'ai adapté ma première nouvelle à un concours pour lequel le sujet collait à peu près. Il a fallu raboter de 20 % la taille du texte pour le faire rentrer dans les contraintes de ce concours et je pense que j'ai réussi à le faire de façon à ce que la nouvelle ne perde pas son âme et devienne même un peu plus dynamique... Il n'y aura que 6 ou 7 lauréats et pas d'engagement sur un recueil. On verra début septembre quand les résultats seront annoncés... Un mail sympathique m'annonce la non-sélection de ma nouvelle pour le recueil... Déception bien sûr car je l'avais bien retravaillée, mais aussi léger soulagement puisque cette nouvelle, sous une forme un peu plus étoffée, a été publiée alors que le règlement de ce concours précisait qu'elle devait être inédite... A présent, le plan est de fusionner les deux versions (sur celle-ci j'avais fait un gros travail de réduction, au prix de quelques sacrifices que j'aimerais éviter, mais qui donnait un aspect dynamique que je souhaite conserver), et de faire concourir la nouvelle mouture dans divers concours à thème libre où la non-publication n'est pas une contrainte... A suivre bien sûr.

Début octobre, finalisation d'une troisième petite histoire. Très courte, à peine plus de deux pages et mille mots, mais bien calibrée pour participer à un premier concours à thème libre pour les nouvelles de moins de 4 pages. Le manuscrit a été envoyé et bien reçu par la bibliothèque organisatrice et les résultats sont attendus en décembre, avec une distinction prévue pour trois nouvelles et apparemment une publication pour tous les participants... Il y en a finalement 70, ça semble donc étrange mais il aurait été dommage de ne pas tenter le coup ! Finalement, pas de recueil édité (mais des polycopiés à la bibliothèque de la ville j'ai l'impression, et je ne figure pas dans la liste des 3 lauréats que j'ai pu voir sur Internet...)
Je vais également l'envoyer d'ici janvier 2016 à un autre concours pour laquelle elle colle parfaitement au thème pour un résultat en mars. 56 participants, 10 lauréats, mais pas moi...
Et même à un troisième concours pour nouvelles très courtes (4500 caractères), après une petite cure d'amaigrissement, résultat le 15 janvier pour celui-ci... Plus de 200 participants, 9 lauréats sans moi. Je crois qu'elle n'est pas terrible cette nouvelle, non ?

Et enfin, le week-end du 22 novembre, j'ai participé au concours "48 heures pour écrire", dans lequel il s'agissait de produire un texte de 10 000 caractères maximum sur un thème dévoilé 2 jours avant la date limite de soumission. J'ai donc produit une petite histoire en une nuit sur le thème de "l'espoir". Enormément de participants lors des deux premières éditions (jusqu'à 2100 !) et beaucoup de beaux lots, de publiés (environ 80) et un classement des 500 premiers à venir. Joli résultat pour ce texte que j'adore, même si on passe tout près du gros lot : 21ème sur 1910, mais seulement 10 lauréats bénéficient d'une dotation. Et malheureusement, le recueil ne sera pas édité cette année.

Le billet commence à être un peu long, la suite ici...

La fierté d'une mère

Une amie que je connais depuis 15 ans, maman de deux enfants de 3 ans et un an m'inspire ce petit paragraphe sur le discours de certaines mères.

Lors de ce dîner de la Saint-Sylvestre, entre autres exploits et prouesses de sa petite fille, Caroline s'extasie publiquement sur le fait que, chantant Au clair de la lune, sa progéniture dise "je n'ai plus de dieu" au lieu de feu...

Sourires polis des quelques parents qui l'écoutent encore, alors qu'elle rit doucement, les yeux dans le vague. Toutes ses pensées vont vers sa fille qui passe le réveillon chez ses grand-parents. Et tous à cet instant pensent la même chose : les miens aussi ont fait ça, et souvent de manière plus spectaculaire, réinventant des couplets entiers pour leur donner du sens avec des mots qu'ils comprennent...

Mais cela n'a pas d'importance pour Caroline. Ce qui compte, ce n'est pas que sa fille ait trouvé la phrase de substitution la plus originale. Ni même que ce soir elle ait trouvé un auditoire pour les exploits de sa progéniture. Le plus important, c'est qu'elle revive ce petit moment de ravissement et qu'elle l'ancre en elle, comme pour se persuader qu'elle ne l'oubliera jamais.

jeudi 1 janvier 2015

Comment piquer son bout de pain pour la fondue savoyarde ?

Ce 1er janvier à 13 heures (presque 14 heures d'ailleurs pour la première fois de notre vie un jour de l'an, merci le Contrôle du direct Freebox), nous sacrifions au rituel qu'adore tant Sophie : le premier journal de 2015 où apparaissent les célébrations de la nouvelle année dans le monde entier.

Mais juste avant, un reportage primordial pour l'histoire de l'information, qui nous permet de suivre une famille qui a choisi de vivre ses célébrations de la Saint-Sylvestre dans un chalet de montagne. Ils y mangent de la fondue et, une des premières choses qui me marquent cette année est la réflexion d'un convive qui explique que pour éviter de perdre son bout de pain, il convient de piquer la mie d'abord...

Je pense alors instantanément que l'astuce est excellente mais incomplète. Je me suis déjà posé la question à l'occasion de fondues et ma conclusion est la suivante : il faut que le pic à fondu soit enfoncé d'un ou deux millimètres dans la croûte du pain pour éviter de le perdre, ou pour éviter qu'il ne finisse au dessus de la fourche. Cela peut très bien être possible en choisissant de piquer la croûte d'abord, mais dans ce cas il ne faudra pas complètement traverser la mie. Il est vrai qu'il est beaucoup plus facile d'y parvenir en commençant par la mie.

La préconisation du journal de 13 heures de TF1 est donc tout à fait judicieuse, même s'il s'agit d'un raccourci un peu simplificateur. Voici en tout cas une information qui lance magnifiquement l'année de ce blog, je ne pouvais rêver premier billet moins utile !