mardi 28 juin 2016

Le discours du frère du marié (qui est aussi témoin rappelons-le, alors ça marche aussi d'appeler ce billet : le discours du témoin du marié mais y'a plus la place donc bon...)


Retrouvé dans un brouillon qui allait partir à la poubelle, le discours que j'ai prononcé au mariage de mon petit frère Marcel (appelons-le ainsi, ça lui fera plaisir). Je me suis dit qu'il serait dommage de ne pas le mettre en mémoire externe.

[Le discours s'ouvre sur un slide sobrement intitulé : Le super discours du frère du marié qui est aussi le témoin alors ça fait deux raisons de faire un super discours]
Bonjour à tous, il est l'heure de l'animation intitulée : "Le super discours du frère du marié qui est aussi le témoin alors ça fait deux raisons de faire un super discours". Pour ceux qui ne l'avaient pas compris, je suis le frère du marié et son témoin. Les plus perspicaces d'entre vous auront même remarqué un très léger air de ressemblance même si aujourd'hui Marcel est légèrement plus beau que moi, ce qui n'est pas le cas d'habitude.
Quand je me suis dit que j'allais écrire un petit discours, je me suis posé pas mal de questions sur ce qu'il fallait dire et donc j'ai demandé à mon meilleur ami. Le voici, il s'appelle Google [1er slide avec un beau logo Google en grand].
Ah, vous trouvez déjà ça drôle ? Accrochez-vous bien alors parce que j'ai vraiment mis une super blague à la fin du discours, ça va vous plaire !
Google m'a répondu assez vite qu'il fallait sortir des dossiers sur le marié, dans le genre prévenir la mariée de ses petits défauts... Mais bon, honnêtement, je crois qu'Amandine le connaît bien maintenant l'animal et n'a pas besoin de moi pour découvrir son côté rageux par exemple, comme ici pour une sombre histoire d'oeufs de Pâques [slide Marcel colère à la chasse aux oeufs]
Tien, voilà ce que je vais faire. Je vais parler de l'enfance de Marcel et sortir de vieilles, de très vieilles photos [slide échographie], euh, non pas si vieux [slide bébé tout nu puis premier anniversaire]. Voila, un joli bébé joufflu et blondinet.
Et dans ma recherche d'images, ce qui m'a frappé, c'est que Marcel apparaît très vite comme un petit garçon très dégourdi, à l'aise dans toutes les situations, même les plus piquantes [Marcel à l'aise devant une ruche], les situations les plus gênantes [tranquille malgré un déguisement moisi de ramoneur au bouchon de liège ou ridicule en acrobate à la maternelle], ici, je pense qu'on aurait préférés être déguisés [en survêtement faits mains devant l'Arc de Triomphe] no comment, la classe à Panam'. Toujours le mot pour rire, même avec les anciens [tire la langue avec grand-parents solennels] ou dans des situations plus privées [Marcel et moi dans les toilettes, toujours très souriants et détendus]. Oui, on aimait être sûrs de ne manquer de rien dans ces moments-là [tous les deux avec le vélo surchargé aux toilettes], toujours très équipés...
Ah oui, et une petite dernière, la plus gênante, vous voulez voir Marcel sans culotte ? Vous voulez ? Bon voilà [déguisés en révolutionnaires]
En fouillant un peu, on remarque que Marcel a toujours également été un grand sportif : tir à l'arc, ping-pong dans gymnase olympique [étriqués dans le garage], kung-fu [bagarre sur la terrasse avec casques de vélo], rugby, regardez-moi ce petit coq...
Oui, ça présage du grand séducteur qu'il allait devenir, dès son plus jeune âge [papillonnant avec Aurélie S.], même si les méthodes étaient parfois un brin limites mais bon [chahutant dans la piscine], et puis beau-gosse [la pose avec lunettes de soleil et on distingue une photo d'Amandine dans la chambre], ah, mais vous voyez, il y a déjà Amandine ici, je n'ai donc déjà plus rien à lui apprendre...

Aahh... C'était cool d'évoquer rapidement des vieux souvenirs en votre compagnie et de voir ces vieilles photos, sur lesquelles vous l'avez sans doute constaté, Marcel était rarement seul, je n'en ai presque pas trouvé. C'est sûr qu'on se chamaillait pas mal bien sûr, mais ça me rappelle également combien nous étions complices. Tiens, le grand-père ne manquait pas de dire qu'on s'entendait comme deux larrons en foire et nous accusait de frouiller aux cartes. Ah pardon, pour ceux d'entre vous qui n'auraient pas fait Jurassien deuxième langue, frouiller ça veut dire tricher... Et oui, on frouillait papy, et pas qu'un peu. On avait même inventé une langue, une espèce de variante du javannais, qu'on est les seuls à comprendre. Si, je vous assure... Ben tient, ça tombe bien, j'ai un ou deux trucs à lui dire...
Safa vafa, trafankafil ? Cafool. Jafolafi mafariafage afen tafou cafa... Jafe vafoulafais tafe dafire kafe jafe t'afaime. Bafon, afet safinafon, Afa trafois, tafu vafa rafigafolafer, afokafai ? Afin, dafeu, trafois... [Marcel et moi rions de bon cœur, enfin en théorie...]

Ah là là, je ne vous avais pas menti, la meilleure blague était bien pour la fin... Profitez-bien, merci !


1 commentaire:

  1. Ah lala... tu aurais surement dû dire que Marcel était tellement ému de la daféclafarafassafion qu'il en a oublié de rire à la fin ! Quafel cafon safe Mafarçafel !!

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