samedi 18 juillet 2015

Contrôler ses rêves : la première étape

La première étape pour contrôler ses rêves est de parvenir à prendre conscience qu'on est en train de rêver et de faire en sorte que ça n'interrompe pas le cours du rêve.

Cela nous est sans doute tous déjà arrivé de manière involontaire, mais le but est évidemment de parvenir à le faire de plus en plus souvent et consciemment.

Et l'étape préliminaire à cette prise de conscience généralisée, c'est de parvenir à se souvenir de ses rêves. Pour cela, rien de mieux que de les écrire au réveil. C'est ce que je me propose de faire dans cet article... Bon, comme c'est tout de même assez intime et qu'il y a tout un contexte que je n'ai pas spécialement envie de raconter, je n'expliquerai pas les rêves, ça risque donc de ne pas être spécialement intéressant pour toi, lecteur inconnu. Mais pour toi, lecteur qui est mon moi du futur, ça restera cool, donc profite !

Nuit du 17 juillet - 11 heures de sommeil

Je suis avec les enfants et mon épouse dans la tour de mon ancien employeur. Nous attendons l'ascenseur pour monter à mon ancien étage. Les ascenseurs ne sont pas les bons mais ça ne me choque pas, ils ressemblent plus à une batterie que j'ai vu la semaine dernière à Rotterdam. Nous en laissons partir un qui est plein et attendons le deuxième. Une queue se forme progressivement devant un mais je conseille à ma chérie d'en choisir un autre qui semble plus proche. Il arrive, nous montons à plusieurs. Je suis à l'emplacement de mon ancien bureau, ma famille a disparu mais je ne m'en inquiète pas.

Comme dans la réalité, le service a déménagé. Les tables, chaises, ordinateurs branchés sur Reuters sont toujours là, ce qui m'étonne, mais tout le reste a disparu. Un type d'une cinquantaine d'année, habillé en gardien, est assis au milieu, dos à la fenêtre. Nous avons une longue discussion, je lui explique comment c'était avant, il me parle du quartier et des nombreuses résidences qui sont dans le coin. Je finis par comprendre que ce lieu est une espèce d'annexe des résidences étudiantes/touristiques des alentours. Je fais le lien avec les résidences des deux premiers étages, qui n'existent pas en vrai mais je confonds avec l'internat à Lyon semble-t-il, et il semble que les services connexes de l'étage soient aussi annexés. Quand la conversation s'épuise, un groupe de touristes japonais débarque. Ils accaparent le gardien et je m'en vais.

Devant la batterie d'ascenseurs, je croise B* B*, la responsable des services voisins du mien. Nous avons fait la même école (avec une trentaine d'années d'écart certes) et elle semble ravie de me recroiser. Nous nous faisons la bise, ce qui n'est jamais arrivé en vrai mais ça me semble naturel dans le rêve, et nous marchons ensemble dehors. Nous parlons d'abord d'une rencontre de l'association des anciens élèves. Pendant ce temps, je prépare ma position si jamais nous discutons de mon licenciement. Je décide d'avoir une ligne assez claire et de lui dire que je ne peux pas spécialement lui parler de la procédure en cours étant donné qu'elle est impliquée puisque je sais qu'elle a participé à une réunion le week-end durant laquelle il a été décidé de me virer. J'espère bien en apprendre plus sur cette réunion par ce biais... Malheureusement, même si je sais que la conversation va finir par dériver là-dessus, elle parle d'autre chose et croise un couple de personnes qu'elle salue et avec lesquelles elle parle un petit moment... C'est l'heure du réveil déclenché par l'appel de mon jeune fils.

Prise de conscience : aucune, malgré quelques indices d'incohérence flagrante. Le seul petit point est peut-être cet aparté que je fais avec moi-même pour anticiper ce que je vais dire tout en sachant que nous allons finalement en parler. Maigre butin !

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